jeanportugal

jeanportugal

de Lisbonne à Nazare

Samedi 26 mai

 

Départ de Lisbonne à 08h15 et arrivée à 14h30 à Azenhas do Mar.

Distance parcourue : 49 km. Météo : Temps beau et chaud.

 

Le début du parcours pour sortir de la ville, se fait sur piste cyclable qui s’arrête au bout d’un kilomètre ! Je continue par la nationale à 4 voies, où le trafic va en s’intensifiant. Je passe sous le « ponte 25 de abril » gigantesque par sa longueur de 2200 mètres et sa hauteur de 190 mètres.

A Belem, je rate la fameuse tour. J’ai fait un crochet pour la voir et je crois que c’est là que je l’ai évitée. Tant pis pour moi.

La route très fréquentée, est assez désagréable car il n’y a pas de bande latérale. Il y a beaucoup de cyclistes ce matin et certains roulent en troupeaux… Heureusement que les automobilistes portugais respectent les vélos…

Après 25 kms, j’arrive à Cascais, cité touristique hors de prix, très bétonnée et très embouteillée aujourd’hui. Vive le vélo qui permet de passer par les trottoirs ! J’emprunte une belle route vers « la boca del inferno » et le Cabo Raso. Les deux sites sont très spectaculaires avec des falaises abruptes et des criques superbes. Paradoxe portugais, cette route déserte est bordée par une magnifique piste cyclable, alors que les routes à haut trafic n’ont souvent même pas de bande latérale.

Après ce joli détour, je retrouve la nationale (sans bande latérale) et j’attaque une longue montée sur plusieurs kms. Il fait chaud et le trafic routier est intense. Enfin, je poursuis par un belle descente jusqu’à Colares, où je pensais trouver un camping. Hélas ! Il est fermé depuis 10 ans !!!  Internet n’est pas fiable !

Je continue jusqu’à la superbe plage de Praia do Macas, où dans le village, je trouve un petit hostel sympa. C’est le seul établissement bon marché du coin car les autres hôtels affichent des prix prohibitifs.

Il est très tôt et la visite du village est vite faite, aussi j’ai le temps de laver mon linge et faire mes courses alimentaires.

Ce soir le repas est haricots en boite, pas très bons.

La nuit est très calme dans un bon lit. Je suis seul dans le dortoir.

 

Topo de l’étape : Etape pas trop difficile, malgré la longue montée.

 

Dimanche 27 mai

 

Départ de Azenhas do Mar à 08h15 et arrivée à 16h00 à Praia de Santa Cruz.

Distance parcourue : 57 km. Météo : temps couvert et froid avec fort vent de face.

 

Après un kilomètre, j’arrive dans la commune d’Azenhas do Mar, surplombant une haute falaise, elle est vraiment superbe. Puis la route devient difficile avec des montées interminables, suivies de descentes très rapides. Cà va durer toute la journée. Le vent de face assez violent, n’arrange pas mes affaires. Dans deux très fortes montées, je suis obligé de pousser. La nationale est très étroite et le trafic aujourd’hui est démentiel !  Où peuvent ils bien aller avec un temps pareil et un carburant plus cher qu’en France ?

La côte sauvage est superbe lorsque je la longe dans de fortes dénivelées. Puis la route part dans la campagne et traverse des patelins minuscules. Vers midi, j’arrive à Ericeira, vouée au tourisme de masse et bétonnée à outrance. Les touristes sont très nombreux. L’avantage pour moi est que tous les commerces sont ouverts (Continent, Intermarché, Lidl, Aldi) et je peux tranquillement faire mes courses.

Je casse la croûte sur la merveilleuse côte sauvage. Quel contraste avec le béton !

Puis je recommence mes ascensions de folie. Je suis très fatigué et j’ai hâte de finir l’étape. J’arrive au camping à la plage de Santa Cruz. Il est gigantesque, mais très calme en cette période.

Le vent est toujours présent, aussi le soir je vais diner au restaurant. Je me contente d’un hamburger frites.

Dans la nuit, un crachin mesquin crépite sur ma tente.

 

Topo de l’étape : Etape difficile avec le vent et les montées.

 

Lundi 28 mai

 

Départ de Praia de Santa Cruz à 08h30 et arrivée à 12h00 à Peniche.

Distance parcourue : 35 km. Météo : Pluie insidieuse et vent de face.

 

Le crachin cesse vers 06h30 mais il recommence pendant que je plie bagages ! J’arrive à conserver au sec en rangeant sous la tente. Il fait froid et le vent continue de souffler. La route s’élève par endroits à près de 20 % et même en poussant, j’ai du mal. Les portugais ne savent pas ce qu’est une route en balcon, donc à chaque fois, on grimpe au sommet pour redescendre de l’autre côté. En voiture, c’est un détail, mais en vélo chargé, çà devient vite une calamité !!!

Avec le vent et la pluie, j’ai froid et je mets la polaire sous le coupe vent. Et après, avec les efforts, dans les montées je transpire…

Vu les conditions, je décide de m’arrêter au premier camping rencontré. Ce sera à Peniche. Le camping est immense, mais peu de tentes. Le tarif défie toute concurrence (2,35 euros). Il est vétuste et les installations sanitaires datent d’au moins 50 ans.

Heureusement devant l’entrée, il y a une cafeteria sympa où je peux déjeuner et me connecter en wifi.

Dans la soirée, je fais connaissance d’un couple de cyclistes alsaciens. Chantal et Jean Paul voyagent à vélo couché. Ils parcourent actuellement le Portugal et l’Espagne. Ils sont partis en avril et termineront en juillet.

Nous nous retrouverons normalement demain à la prochaine étape, à Nazare.

Le soir, je me fais des spaghettis bolognaise et c’est bon.

 

Topo de l’étape : Etape difficile avec la pluie et le vent.

 

Mardi 29 mai

 

Départ de Peniche à 08h30 et arrivée à 16h30 à Nazare.

Distance parcourue : 67 km. Météo : Temps froid et nuageux avec crachin périodique.

 

Le départ se fait sous un petit crachin désagréable. La route très calme, est plate sur 8 kms, puis quelques montées sont plus difficiles. Après 20 kms, alors que je cherche ma route, deux sympathiques cyclistes portugais, Rita et Victor, me guident par une petite route tranquille jusqu’à Obidos. Cette cité médiévale bâtie sur un ancien oppidum romain, est voué au tourisme et sa rue centrale où se trouvent toujours les mêmes boutiques, est bondée de touristes de toutes nationalités. Je la quitte vite  pour monter par des ruelles jusqu’aux remparts, d’où la vue sur les paysages environnants est superbe.

Je reprends ma route après une bonne heure de visite. Je me perds en traversant la ville de Caldas de Rainha et après quelques errements, je retrouve un itinéraire qui me rallonge un peu, mais sur une route assez plate et sans aucun trafic automobile. C’est super ! Je chemine à travers les forêts d’eucalyptus et de pins dans un silence total. Je retrouve la nationale à 10 kms de l’arrivée. La route est très fréquentée, il recommence à pleuvoir et il fait froid. Victor m’a dit de me rendre au camping avant d’aller en ville car la montée pour sortir de Nazare est très pentue. Je continue donc sur la nationale et à 900 mètres de l’arrivée, je suis rattrapé par Chantal et Jean Paul sur leurs vélos couchés. Ils n’ont pas pris la même route mais leur kilométrage est identique au mien.

Nous arrivons ensemble au camping qui serait chouette s’il faisait beau. A cause de la pluie intermittente, le soir nous mangeons au snack du camping.

 

Topo de l’étape : Etape pas trop difficile malgré le mauvais temps.

 



15/06/2018
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 6 autres membres