jeanportugal

Lundi 4 juin

Départ de Porto à 08h15 et arrivée à 14h45 à Fao.

Distance parcourue : 62 km. Météo : temps nuageux avec vent latéral.

Je prends le départ après un solide petit déjeuner. Je longe le Douro, en partie sur piste cyclable. Sur la route, la circulation est intense. Dans l’estuaire du fleuve, puis le long de l’océan, les vagues viennent s’écraser sur des falaises sauvages ou sur de jolies plages, ce qui donne un très joli décor. Après dix kilomètres, je longe une autoroute sur une voie protégée, qui se termine par des escaliers assez abrupts! J’arrive à les descendre sans casse et je me retrouve sur une belle route sans trafic, avec une bande cyclable de surcroit…

Je traverse deux ou trois villages déserts. Je continue sur une quinzaine de kms, puis je perds la route et me retrouve sur des passerelles de bois, où cheminent les pèlerins pour Santiago de Compostela. C’est super, au bord de l‘océan, mais normalement interdit aux vélos… Je vais bientôt comprendre pourquoi en arrivant au pied d’un long escalier ! Heureusement, deux promeneurs vont m’aider à gravir les marches, avec beaucoup de difficulté car la remorque est lourde.

Un peu plus loin, c’est un escalier à descendre. C’est moins difficile mais j’ai hâte de sortir de ce chemin. C’est un vieux portugais à vélo, très sympa, qui va me guider, d’abord sur les passerelles, puis sur une route pavée. Je le quitte en arrivant dans un village et il m’indique de continuer tout droit.

Après deux kilomètres, à Vila Cha, je bifurque pour essayer de retrouver une route goudronnée car les pavés sont très désagréables. Je retrouve les flèches jaunes du camino de Santiago et  peu après, je suis sur la route nationale. Vive le goudron…

Il y a beaucoup de trafic, mais la bande latérale est assez large pour ma sécurité.

Après 60 kms, j’arrive à Fao, où un camping est signalé. Il est très calme, le bar est ouvert et je suis le seul client.

Vers 17h00, le soleil apparaît. C’est vraiment une météo bizarre ! J’en profite pour visiiter les environs, mais il n’y a pas grand-chose à voir.

Sur la route avant l’arrivée, j’ai trouvé dans un Lidl, pour la première fois au Portugal, un plat tout prêt. C’est du canard avec du riz en sauce et le soir, j’en fait mon repas. C’est très bon.

Vers 22h00, la pluie fait son retour ! Cà va durer toute la nuit, par intermittence. 

Topo de l’étape : Etape sans difficulté, si ce n’est les escaliers...

Mardi 5 juin

Départ de Fao à 08h30 et arrivée à 15h30 à A Guarda (Espagne).

Distance parcourue : 57 km. Météo : Pluie fine toute la journée.

Je profite d’un bref arrêt de la pluie pour prendre le petit déjeuner et ranger les affaires. Le crachin revient avant le départ !

Il fait frais, je mets la polaire sous le goretex. Je roule sur la bande latérale de la nationale où le trafic est important jusqu’à Viana do Castelo. Avec cette météo pourrie, je ne fais pas de photo, mais la ville n’est pas très jolie. Je la traverse assez rapidement et continue ma route sur la nationale. La circulation se fait très discrète et la bande latérale est énorme.

Après avoir dépassé le village de Caminha, comme la pluie redouble d’intensité, je m’arrête à un bar proche d’un embarcadère, pour consulter ma carte. Après renseignements, il y a un ferry qui part d’ici traverse l’estuaire du Rio Minho. Cà fait gagner une trentaine de kms, car le passage sur le premier pont est à 17 kms et il faut revenir sur l’autre rive pour arriver à la route côtière que je veux emprunter.

Il est 13h30 et le prochain ferry est à 17h00 ! Heureusement il y a un petit bateau taxiqui peut m’emmener avant.

Je déjeune donc au bar et vers 14h00 je traverse, avec deux cyclistes allemands, dans la frêle  embarcation et  c’est sous une pluie battante que je débarque en Espagne.

Après deux kms, je suis dans la petite ville de A Guarda et je me rends directement au premier hôtel rencontré. Il est un peu cher mais très bien et j’ai une chambre confortable où je peux mettre mes affaires à sécher.

Après la douche et la bière, je vais visiter la ville mais la pluie me fait vite regagner l’hôtel.

Le soir, pour le diner, les deux restaurants dans la rue, sont fermés. Alors je réintègre ma chambre et me fais des sandwiches.

La nuit est très calme. Il n’y a aucune circulation automobile.

Topo de l’étape : Cette maudite pluie m’a gaché cette étape facile.

Mercredi 6 juin

Départ de A Guarda à 09h30 et arrivée à 15h30 à Vigo.

Distance parcourue : 57km. Météo : temps mitigé, nuages et soleil.

Depuis hier, je suis repassé à l’heure française. Je descend prendre le petit déjeuner vers 08h45, car Anna, l’hôtelière commence à servir à partir de 08h30. Je déjeune copieusement, puis je prends la route déserte le long de l’Atlantique. C’est superbe ! La côte très sauvage est magnifique et il n’y a pas de béton ! Seules quelques anciennes maisons très élégantes sont présentes de loin en loin.

Vers midi, je casse la croûte au soleil.  Il est là pour le dernier jour et j’apprécie beaucoup. Sur cette route, les espaces pour se reposer sont nombreux (chemin de St jacques oblige).

Un peu plus tard, je traverse la jolie petite ville de Baïona, qui paraît très animée. Sur les conseils d’un cycliste local, je choisis la route de la côte, un peu plus longue mais beaucoup plus plate et plus jolie. Ce sont mes derniers kms en Galice (à vélo).

Je croise Fernando, un cycliste espagnol et nous discutons un long moment. La plupart des voyageurs à vélo, perigrinos de Compostela pour la plupart, ne sont pas causants et ne s’arrêtent pas. Certains le nez dans le guidon, ne disent même pas bonjour. Quelle tristesse !!!

Je n’ai pas vu de camping sur la route, alors je file vers un hostel dont j’ai relevé l’adresse sur Internet. J’y arrive vers 15h30, après avoir traversé la ville, qui est immense. Il est très grand, très propre et le personnel à l’accueil, super sympa. Ils m’aident sur un plan de la ville à repérer l’agence Europcar où je dois louer un véhicule demain.

Après la douche, je vais visiter les environs et je trouve un petit resto où j’irai manger ce soir.

Topo de l’étape : Aucune difficulté sur cette ultime étape.